Application "SAUVLIFE"

La multiplication des applis qui sauvent : utilisons déjà ce qui fonctionne

Au-delà de ces discours malhonnêtes, la FNSPF regrette la multiplication non coordonnée des « applis qui sauvent ». « Il existe déjà le système StayingAlive1 qui a fait ses preuves à la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris, au SDIS du Lot-et-Garonne et au SDIS de la Haute-Saône, et cette application est également ouverte aux SAMU. Cet effet de concurrence entre les applications, sous couvert d’innovation, est regrettable pour l’efficacité de la prise en charge des victimes, dénonce le Dr Patrick Hertgen, vice-président de la Fédération. Il aurait été préférable de mutualiser les forces sur une seule application, car les bons samaritains ne vont pas en télécharger plusieurs, pourquoi alors se disperser ? »

Non à la concurrence, Oui à la complémentarité entre les acteurs du secours

Cette situation est d’autant plus regrettable, que le président de la République annonçait le 6 octobre dernier sa volonté de coopération et de mutualisation des moyens des services publics, à travers le développement du 112 comme unique numéro d’appel d’urgence et de plateformes communes de gestion de ces appels. La nouvelle application, en évitant l’appel au 112 en cas d’arrêt cardiaque, ne favorise pas la rapidité et l’efficacité de la réponse des secours. La FNSPF refuse les quelques dernières voix rétrogrades de la concurrence, de l’exclusivité et de la rivalité. Défendons la coopération intelligente entre services publics et la coopération renforcée entre les acteurs pour une meilleure prise en compte de nos concitoyens. C’est tout le sens de la démarche engagée à travers le communiqué de presse  diffusé ce jour avec l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF).

NON au dogmatisme, OUI au pragmatisme.

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